Améliorer la santé pour restaurer l’espoir
.webp)
Dans le comté de Marsabit, au nord du Kenya, les années de sécheresse ont laissé un impact dévastateur, notamment en décimant le bétail. En conséquence, les habitants se sont retrouvés sans nourriture et sans revenus. Les taux de malnutrition se sont envolés et, pour de nombreuses personnes, l’accès aux services de santé de base n’était plus qu’un vague souvenir. Grâce à l’intervention de Medair, l’espoir et la santé sont revenus dans ces communautés éleveuses nomades.


Une bouée de sauvetage pour les enfants malnutris
Les jeunes mères de la communauté, comme Golicha, 25 ans, ne peuvent plus se passer des cliniques mobiles de Medair et de son programme nutritionnel. Son fils, Abdi, a été admis dans le programme car il souffrait de malnutrition sévère. Golicha raconte :
« Medair est venue à notre secours. Nous avons le soutien dont nous avons besoin, les services sont situés à proximité et nous n’avons pas besoin de faire des kilomètres pour obtenir les aliments thérapeutiques. Abdi est malnutri et il a été pris en charge dans le programme. Son état s’améliore. Nous sommes tellement contents d’avoir ces services à deux pas de la maison. »

Les équipes mobiles de Medair, en partenariat avec le ministère de la Santé, ont fourni des services de santé et de nutrition régulièrement, sauvant de nombreuses vies. Sur onze sites différents, les mamans et les enfants ont été sensibilisés, ont été dépistés et ont reçu des compléments alimentaires essentiels.
Caroline, la responsable du projet nutritionnel de Medair, explique :
« La première chose que nous faisons lorsque les mamans arrivent, c’est que nous parlons des bonnes pratiques sanitaires et alimentaires. Puis, on prend leurs mesures anthropométriques (comme le rapport poids-taille) et s’ils ont besoin de médicaments, on leur donne. Les familles reçoivent aussi des rations nutritionnelles curatives et préventives. Grâce à ces services, nous avons vu de grandes améliorations dans les taux de malnutrition et dans le comportement des populations. »

La gestion communautaire des cas (iCCM*), une prise en charge locale.
L’approche iCCM de Medair a été primordiale pour la réduction du taux de malnutrition et l’amélioration de la santé générale. Les agents de santé communautaires ont été formés au diagnostic et au traitement des maladies infantiles communes, comme la diarrhée, la pneumonie et le paludisme. Ce type de prise en charge localisé, par la communauté pour la communauté, a changé la donne dans les villages reculés comme Marsabit.
Ali, agent de santé communautaire que nous avons rencontré durant une de ses nombreuses visites à domicile, nous en a parlé :
« J’habite un village reculé où il n’y a pas de services ni d’infrastructures. Lorsque les gens sont malades, ils doivent parcourir 15 km, ce qui est cher et difficile. Mais maintenant, je peux soigner les enfants directement chez eux. Et lorsque les cas sont compliqués, je les envoie au centre de santé le plus proche. C’est très gratifiant de voir qu’on peut soigner soi-même les enfants et de savoir que tout le village apprécie notre travail. »

Les mères aussi en ressentent l’impact. Roba, qui nous a invités chez elle durant la visite d’Ali, nous a dit :
« Mon enfant avait du sang dans ses diarrhées. L’agent de santé communautaire est venu et nous a envoyés à la clinique la plus proche où il a été soigné. Je suis très contente du travail de Medair. Sa présence nous économise de longs trajets éprouvants et chers. »

L’effet domino d’une sensibilisation nutritionnelle
Grâce à la dissémination de messages éducatifs, Medair donne aux familles les connaissances nécessaires pour comprendre l’allaitement exclusif, pour mieux nourrir leurs familles et développer de meilleures pratiques d’hygiène. Caroline, responsable du projet nutrition, fait ce constat :
« Nombreuses sont les mamans qui ont commencé à pratiquer l’allaitement exclusif et à encourager leurs familles à des pratiques sanitaires meilleures. On voit qu’elles commencent à incorporer davantage d’aliments diversifiés dans le régime de leurs enfants. Et depuis, on a constaté une nette amélioration de la santé de chacun. »

Une stratégie de sortie inscrite dans la durée
Alors que le projet de Medair à Marsabit prend fin, la priorité est désormais de veiller à sa durabilité. Les agents communautaires ont reçu un stock de fournitures médicales pour trois mois, afin de pouvoir continuer leurs activités auprès de la communauté.
Quant à la fermeture du programme, Caroline est triste mais encouragée :
« C’est si motivant de voir des enfants guérir et une communauté qui s’épanouit. Et même si les besoins sont encore là, je dois reconnaitre que d’une manière générale, nous avons apporté de grandes améliorations. La communauté est extrêmement reconnaissante et affirme que Medair a tenu ses promesses. »
Un soutien qui compte
Les mères, les agents communautaires et de nombreux villageois ont exprimé leur reconnaissance envers Medair et ses donateurs. Godana, dont un des six enfants a été admis dans le programme nutritionnel, en fait partie :
« Nous sommes très reconnaissants pour ce que vous avez fait ici. Les enfants malades, dont mon fils Ibrahim fait partie, vont beaucoup mieux. »

Lors de son intervention, Medair a pu soigner 1 740 patients atteints de malnutrition dans des zones les plus reculées du Kenya. Si le projet a permis de grands progrès en termes de santé et de nutrition parmi la population de Marsabit, celle-ci n’est pas à l’abri des risques de catastrophe naturelle. Toutefois, grâce à Medair, elle est désormais plus résiliente et saura se relever face aux difficultés.
Le changement à portée de main
Votre soutien nous permet de sauver des vies dans de nombreuses régions du monde. Ensemble, nous pouvons améliorer la santé des plus vulnérables et leur redonner espoir en l’avenir.
Faites un don aujourd’hui.

* Integrated Community Case Management
Ce contenu a été élaboré à partir de ressources recueillies par le personnel de Medair sur le terrain et au siège. Les points de vue qui y sont exprimés n’engagent que Medair et ne reflètent en aucun cas l’opinion officielle d’autres organisations.
Faites partie de leur histoire
D’autres témoignages positifs à découvrir
.jpg)
Comment je suis arrivée à Madagascar?
